Combinez les ingrédients dans un shaker rempli de glace. Agiter vigoureusement jusqu'à ce que la boisson soit suffisamment refroidie. Filtrer la boisson dans le verre à Cocktail refroidi.
Orange Bitters: L’Orange bitters est un amer (bitter) d'origine anglaise. Il est très utilisé et très prisé au Royaume-uni, comme composant de divers cocktails. Son goût particulier provient d'écorces aigrelettes de la région de Séville.
Gin: Le gin est une boisson spiritueuse obtenue en aromatisant de l'alcool éthylique d'origine agricole avec principalement des baies de genévrier. Il est assez proche de son ancêtre le genièvre, qui est une boisson traditionnelle dans tous les anciens Pays-Bas. La production de gin a commencé dans les Pays-Bas espagnols à la fin du xviie siècle et s'est ensuite internationalisée. La saveur du gin ordinaire est celle d'un alcool très sec, c'est pourquoi on le boit rarement pur. On le retrouve surtout dans la composition de nombreux cocktails quand il n'est pas déjà commercialisé dans une version aromatisée. Par le passé, le gin employé sur les bâtiments de guerre de la Royal Navy titrait à près de 50°, ce qui permettait de conserver les propriétés explosives de la poudre à canon si elle était mise en contact accidentellement avec la boisson (stockage en soute). Ce gin peut être trouvé encore dans certaines distilleries, comme celle de Plymouth, sous l'appellation « gin de marine » ou « navy (strength) gin ».
Chartreuse: La Chartreuse est une liqueur fabriquée à la distillerie d'Aiguenoire à Entre-deux-Guiers en Isère, en plein cœur du Massif de la Chartreuse, sous la supervision des moines de la Grande-Chartreuse. Liqueur à très haut degré d'alcool (55° pour la verte), sa vente est la principale ressource financière des chartreux. Selon la tradition, la chartreuse naît en 1605, lorsque les moines de la Chartreuse de Vauvert à Paris (au sud de l'actuel jardin du Luxembourg), réputés être de bons herboristes, reçoivent du duc d'Estrées un mystérieux manuscrit avec la formule d'un Élixir de Longue Vie. Trop complexe, la recette n'est pas exploitée immédiatement, mais fait cependant l'objet de travaux menés par l'apothicaire de la Grande-Chartreuse, frère Jérôme Maubec. En 1764, le monastère de la Grande-Chartreuse, près de Grenoble, produit l'élixir dans sa pharmacie et commence à en faire commerce. Sa commercialisation se fait par un frère à dos de mulet et reste donc limitée aux proches villes de Grenoble et Chambéry, où il devient populaire. Cet élixir est toujours commercialisé de nos jours, sous le nom d'Élixir Végétal de la Grande Chartreuse.